Bien le bonjour,
Nous voici à environ deux semaines d’une des dernières grosses courses de l’année pour la team BE RUN : le marathon de Dublin qui se déroulera le 29 Octobre prochain.
À 14 jours de l’événement, comme beaucoup de marathonien(ne)s qui ont suivi une préparation type, ces deux dernières semaines sont généralement synonymes de diminution de la durée des entrainements. Cette dernière période dite d’affutage est censée permettre aux futurs finishers de reposer leur corps après une période plus ou moins longue d’entrainements intenses et faite de sorties au seuil, en endurance fondamentale, de fractionnés, de phase de récupération etc…
Du côté de BE RUN, Gaëlle, Jano et Krakott participeront au marathon de Dublin et niveau préparation pour le jour-j, on dira que l’on repassera…
Pour Gaëlle et Jano, la question sera de savoir s’ils auront suffisamment récupérés du marathon de Berlin auquel ils ont participé fin septembre.
Pour Krakott, c’est différent, sa préparation est pour le coup plus… approximative, d’où le titre de ce billet: chronique d’une préparation marathon… aléatoire!
Côté préparation marathon, notre point de vue est assez simple : en fonction de l’expérience de chacun(e), la distance reine peut se préparer sur une durée de 2 à 6 mois et on imagine bien trois scénarii (eh oui on a plus de 30 piges et on écrit scénario au pluriel version OLD SCHOOL!):
Scénario 1 : la version agence tout risque « j’aime quand un plan se déroule sans accros », pas de blessure, des fractionnés qui passent tranquillement, des sorties longues en gambadant à l’allure marathon visée, que du tout bon.
Scénario 2 : variante un peu plus douloureuse mais qui passe. Des petits bobos ici et là, des sorties qui n’ont pas pu se faire, etc., mais dans l’ensemble ça s’est bien passé et on est confiant pour le grand jour.
Scénario 3 : mayday mayday…, il n’y a rien qui va.
Eh bien pour notre krakott, il est plus dans le scénario 3 : sa préparation c’est un bateau dont il espère juste que le nom n’est pas Titanic…
Résumé de son plan d’entrainement :
- Durée de la préparation : n’étant pas à son premier marathon (Dublin sera le 12ème depuis 2012), il avait prévu de s’entrainer sur 8-10 semaines. Le hic c’est que 2-3 semaines après avoir débuté son plan d’entrainement (qui déjà à la base vaut…), le petit père a des douleurs à la cheville gauche et il doit s’arrêter de courir pendant 15 jours début août pour que ça ne tourne pas en tendinite. Un bon début tout ça…
- Volume kilométrique : il a pour habitude de courir entre 200 – 250 km par mois lors de ses préparations. Pour l’actuelle, c’est le désert : juillet : 153,1 km – août : 118,9 km – septembre : 180,1 km et octobre : 51,29 km (au 15/10).
- Plus longue sortie effectuée : 23,98 km le 1/10 lors du semi de Bruxelles, on est loin du 30 – 35 km à faire environ 3 semaines avant le marathon.
- Régularité des sorties : ce qu’il avait prévu : minimum 4 sorties par semaine, la réalité est tout autre : parfois deux, parfois 5 pour rattraper… Dernier soucis en date, aucune sortie du 1/10 au 13/10 avec les excuses que l’on connaît tous : trop de travail, pas le temps… Seule valable à nos yeux: un voyage en Chine pour le boulot du 8 au 12 octobre. Sur place même avec la plus grande motivation du monde, à la vue de la pollution, sur une sortie de 45 minutes, on doit respirer au moins l’équivalent d’une cartouche de cigarettes. On a aussi failli oublier: le bonus JETLAG !! sans parler des heures passées en avion sans bouger, c’est pas mal non plus pour les jambes ça…
- Alimentation : JY est plutôt du genre à aimer manger et à ne pas se priver… tout à son honneur surtout qu’il ne cherche pas non plus la performance chronométrique. D’habitude il retombe assez facilement à son poids de forme (65 Kg) lors d’une préparation marathon, mais ça c’est d’habitude… En ce moment, il est un peu plus en « formes » que prévu mais pas de quoi en faire un drame, quelques kilos « en plus » n’ont jamais fait de mal.
- Mentalement : La distance il la connaît, ce n’est pas là le soucis mais se pointer sur la ligne de départ avec cette préparation plus que désastreuse, c’est un peu déroutant. La seule chose qui le rassure c’est qu’au moins à Dublin, il ne risque pas de faire trop chaud un 29 octobre!
Alors est-ce qu’un marathon préparé dans ces conditions se déroulera bien ? Verdict d’ici deux semaines! Les pronostics sont ouverts passera, passera pas ? En tout cas à Dublin à cette période ce sera Halloween et ça pour sûr ça vaudra le coup!
Allez à bientôt!
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