Bien le bonjour !
Aujourd’hui on vous emmène en direction de Lyon où notre Krakott est parti lors d’un court week-end pour participer au marathon qui s’y tenait le 7 octobre dernier. L’objectif de cette aller retour sur les terres de la capitale des Gaules était double : 1. Prendre du plaisir et visiter la ville en courant, 2. Mettre quelques kilomètres de plus au compteur du défi 2000 km pour Viva for Life que nous avons récemment lancé (1).
Direction Lyon et retrait du dossard!
Départ est pris le samedi matin 6 octobre à exactement 10h33 depuis la gare Bruxelles-Midi, et 3h30 plus tard JY arrive en terre Lyonnaise après un voyage paisible en train à visionner Rogue One tout en sirotant de l’eau bien à l’écoute des conseils du sage YoRun (2) « Avant une course bien t’hydrater tu devras ». Une fois sur place, un seul objectif à remplir lors de cette première après-midi sur Lyon : retirer le dossard de la course du côté de la Place Bellecour, le retrait n’étant pas possible le dimanche matin avant la course. De ce côté, pas de soucis, le dossard est récupéré en moins de 10 minutes (bien joué l’organisation) et après un petit tour dans le village marathon pour s’imprégner de l’ambiance, on se dit que le jour-j ça va être plutôt pas mal, il y a du monde et les gens ont tous la banane, la chouette météo du jour donnant une impression bien agréable d’été prolongé.
Première fois que l’on voyait ça aussi: la présence d’une selfie zone. La question qui reste toujours en suspens, qu’est-il arrivé aux personnes ayant pris un selfie en dehors de ce lieu? On sait également que la course est organisée en France : il faut absolument présenter un certificat médical pour y participer #silaFFAledemande : Pas de certif, pas de course!
Le reste de l’après-midi se consacrera à une promenade de quelques heures dans la ville pour la découvrir : les berges du Rhône et de la Saône, le Vieux Lyon, l’opéra, la fresque des Lyonnais et un peu de street art ici et là, que du bon!
Côté parcours
Le parcours débute des alentours de la place Bellecour pour emprunter dans un premier temps les quais en bord de Saône pour traverser le fleuve 10 km plus tard au niveau du pont Paul Bocuse. Ce passage effectué et après 5 km à nouveau sur les berges de Saône en sens opposé, le tracé passe dans le tunnel de la Croix-Rousse (pendant 2 km) et vous emmène faire un tour dans le Parc de la Tête d’Or. À la sortie du parc au kilomètre 25, c’est parti pour 7 km de ligne droite via les berges du Rhône pour atteindre successivement le parc Gerland et le stade du même nom. Une dernière traversée du Rhône et le parcours longe le musée des Confluences (km 38) pour se finir quelques kilomètres plus tard là où la course démarre, à la place Bellecour.
Marathon pluvieux… marathon mouillé et silencieux !
Les prévisions météorologiques avaient prédit que le dimanche, jour de course, il devrait pleuvoir toute la matinée… et elles ont vu juste. Des trombes d’eau tombent jusqu’à 8 heures environ, heure de partir rejoindre la zone de départ pour Krakott. Résultat pour ne pas être trempé avant le lancement de la course, il prend soin de s’emballer dans un magnifique sac poubelle de couleur noire de 200 litres collection automne-hiver 2018 et ne passera pas inaperçu dans le métro : apparemment cette pratique ne semble pas fortement utilisée par les runners du coin on dirait #menfouscestlaclasse.
Côté course, JY prendra le départ à 9 heures avec le sas des 4 heures et arrivera à bout du marathon 4h 04min plus tard en ayant parcouru les 30 premiers kilomètres sous la pluie avec les pieds qui font flotch flotch du début à la fin. De fait, ces 42.195 km n’ont pas été évidents à son goût surtout après le parc de la Tête d’Or avec le passage sur les berges du Rhône étant un peu monotone et donnant l’impression d’être très long. Niveau ambiance, c’était également un marathon plutôt calme voire même silencieux : pas vraiment d’interactions, d’échanges entre les participant-e-s et peu de personnes pour encourager sur le parcours sauf à l’arrivée et à quelques endroits en ville, la faute à la météo capricieuse sans doute. Toutefois, l’arrivée sous le soleil avec les runneuses et runners du 10 km (il y a avait aussi un semi et un marathon relais lors de cet évènement), sous la bienveillance de Fourvière qui surplombe la ville de Lyon, a rendu cette fin de marathon plutôt sympathique avec des sourires de satisfaction sur beaucoup de visage et ça c’est que du bonheur à observer.
Ce que l’on retiendra de ce marathon
- La bonne organisation de l’événement : le retrait des dossards sans soucis, les indications pour se rendre au niveau des sas du départ, etc. Dommage juste qu’il n’y avait pas de toilettes dans ces mêmes sas, après avec un sac de 200 L sur le dos qui vient jusqu’au genou et une bouteille d’eau vide, on trouve facilement une solution en toute discrétion…
- Le premier semi est vraiment chouette : les berges de Saône sont très belles, elles sont bordées de magnifiques domaines à voir.
- Le passage dans le parc de la tête d’Or qui a rappelé à JY des airs de Central Park lors de sa participation au marathon de New-York en 2016 avec des arbres aux couleurs de l’automne.
- Le saucisson à l’arrivée (bien vu ça!).
- La gentillesse et le sourire intact des bénévoles alors qu’ils ont pris la flotte sans discontinuité pendant une bonne partie de la matinée.
- Les animations lumineuses dans le tunnel de la Croix-Rousse (par contre 2 km dans un tunnel au bout d’un moment on a un peu l’impression de suffoquer, du moins c’est ce qu’a ressenti Krakott);
- Le départ pris avec les semi-marathoniens chambrant gentiment les marathoniens qui allaient courir sous la pluie pendant deux fois plus de temps qu’eux.
- Les alentours du musée des Confluences.
- Le nombre impressionnant de médailles distribuées sur le 10km.
- Ce sont des lyonnais qui ont tué Kenny!
Une petite astuce quand on court sous la pluie
Un sol mouillé est bien souvent glissant rendant les appuis parfois fuyants et pour remédier à ça, rien de mieux que de courir sur les lignes blanches de signalisation au sol sur le bitume, l’accroche y est très bonne!
En guise de conclusion
En résumé ce marathon est sympa sans être exceptionnel, après à voir avec une météo plus clémente, ça doit certainement changer les choses. On se dit aussi que le semi-marathon doit être plus intéressant à faire que le marathon évitant la partie du parcours amenant jusqu’à Gerland (on s’entend ceci reste notre point de vue, enfin surtout celui de Krakott). On notera enfin la chouette médaille de finisher distribuée et passée à votre cou à l’arrivée par les bénévoles (Merci à vous!) et procurant un petit moment toujours bien agréable à vivre.
Pour finir, félicitations aux 28 493 finishers des différentes courses de cet événement dont le succès est de plus en plus grandissant d’après les quotidiens de la région. #cestbeauunevillequicourt
Sur ce, on vous laisse, on reviendra prochainement sur le marathon de Chicago auquel ont participé Gaëlle et Jano à travers de leur quête des 6 majors (3). Côté courses à venir, le bugs des bois de la team sera au Thudi Night trail (18 km) le 13/10 et au trail de l’Orneau à Gembloux le 21/10, Tintin et Krakott (et peut-être Ostéoman) participeront au marathon de Bruges le 21/10, et enfin Padawan, Gaëlle et Jano finiront l’année avec le marathon de Valence le 2/12, toujours pour relever le défi 2000 km pour Viva For Life. Alors si vous nous croisez venez nous faire un coucou, ce serait chouette de faire connaissance!
Allez, à bientôt et petit rappel : pour soutenir notre défi et faire un don à Viva For Life (1), c’est par ici.
(1) D’octobre à Décembre, nous nous sommes lancés comme défi de courir 2000 km dont un maximum lors de courses officielles pour soutenir l’action de Viva For Life (aide aux enfants de 0 à 6 ans souffrant de la pauvreté en Belgique). En parallèle, nous avons lancé un appel aux dons via la plateforme officielle de Viva For Life où nous mettons en vente 1€ chaque kilomètre parcouru, ainsi nous espérons récolter 2000€ pour venir en aide à des petits bouts dans le besoin.
(2) Le sage YoRun est une espèce de p’tit gars vert chaussant des runnings et tapant le marathon de moins de 1H30. Il profère de nombreux conseils sur la course à pied et pour améliorer nos performances. Le soucis est qu’il parle tout bizarre et qu’on ne le comprend pas toujours ce qu’il dit, cela explique certainement nos RP…
(3) Ils sont déjà finishers des marathons de New-York, Berlin, Tokyo et désormais Chicago. Seuls manquants à leur tableau de chasse : Londres et bien sûr la Licorne Boston!
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