Bien le bonjour,
aujourd’hui dans ce passage de témoin #26, on va parler d’une injustice (n’ayons pas peur des mots…) qui touche les runneux et runnettes portant un prénom composé. Eh oui, il est du devoir voire de la responsabilité de Krakott (de son prénom Jean-Yves), seul membre du blog concerné par cette triste réalité, de prendre la plume pour dénoncer cette crapulerie: quand on porte un prénom composé, on est d’office moins encouragé-e par les spectateurs lors d’une course!
L’origine du phénomène
Tout commença lorsque les organisateurs de courses ont eu la bonne idée de personnaliser les dossards en y inscrivant les prénoms des participant-e-s. À première vue, c’est plutôt une bonne idée pour le côté motivation mais À PARTIR DE CE JOUR UN DRAME EST NÉ: les Jean-Machins, les Paul-bidules et les Marie-choses and Co ont vu le fossé se creuser entre eux et leurs pairs. Désormais, ils et elles seront frappé-e-s par la malédiction des runners/runnettes aux prénoms composés: sur une course, ils/elles seront moins encourgé-e-s que les autres! Bon après c’est de leur faute aussi!
L’observation de la crapulerie
Il est très facile de constater la chose et pour ce faire, mettons nous en situation (réellement vécue d’ailleurs). Prenez un groupe de runners parmi lesquels une des personnes porte un prénom composé et que ce même groupe participe à un marathon par exemple. Demandez ensuite à chaque membre de ce groupe de compter le nombre de fois qu’il ou elle entendra son prénom prononcé par des inconnus pour l’encourager. Les statistiques (1) parleront à chaque fois: la personne portant un prénom composé aura son prénom cité en moyenne 67% fois moins que celles et ceux possédant un prénom simple (en pays francophone). Il est à noter qu’en pays anglophone, le pourcentage atteint même les 93%, les prénoms composés étant souvent plus difficilement prononcés ou méconnus.
Simple versus composé!
Il est assez simple de comprendre la source de cette iniquité: le prénom est soit trop long, soit inconnu au bataillon (grâce à l’originalité sans faille de nos géniteurs) et résultat: il est plus facile d’encourager (lire) des prénoms courts ou plus familiers sur les dossards d’inconnu-e-s. Autre explication plausible, le délit de sale gueule mais bon on n’ose pas y croire, ça se saurait! (hum, ok!)
Alors mesdames et messieurs, l’appel est lancé pour toute une frange oubliée de la communauté des runners et des runnettes: encourager les aussi même s’ils ou elles ont un prénom un peu long ou qui ne casse pas des briques, ça leur fera chaud au coeur (#svp). Et inversement si votre nom est trop long, inscrivez-vous sous un surnom, ça peut aider aussi! Par exemple, Jean-Yves a tout compris, autant en prendre un plus long…
Allez à bientôt!
(1) À votre avis, les statistiques présentées dans cet article sont-elles basées sur une étude sérieuse et scientifiquement validée ou bien sur un ressenti d’un des membres du blog qui doit trouver des idées d’articles pour justifier le manque de retour sur des courses parce qu’il s’est blessé? On est d’accord, les statistiques sont réelles!
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