Travel & Run #43 – Tenter les 100 km de Steenwerck!

Bien le bonjour,

Et la bienvenue sur BE RUN, Non Peut-Être! pour l’épisode #43 de nos Travel & Run! Pour le coup, on vous laisse entre les mains de notre Krakott qui est allé se frotter aux 100 km de Steenwerck lors de la nuit du 25-26 mai 2022.

Veni, vidi, pas fini!

Veni, Vidi, pas fini… bien un truc que Napoléon aurait pu balancer à s’naise à Waterloo ça! En résumé, les 100 km je ne les ai pas terminés! L’arrêt s’est fait exactement après 51 bornes et avec le sourire pour tout vous dire. Non pas par soulagement d’un calvaire qui s’arrêtait, mais plutôt avec un brin de satisfaction du fait d’avoir pu couvrir la moitié de la distance après plusieurs semaines quasi sans course à pied pour cause de déchirure musculaire. J’avoue que l’objectif de cette première participation, n’ayant pas pu être préparée comme il se doit, était de se relancer avant de partir sur le marathon du Mont-Blanc avec Tintin et Ostéoman d’ici quelques semaines. Ça aussi ça va être toute une histoire ce bazar à terminer avec une préparation plus que perturbée, m’enfin bref, chaque chose en son temps! Toutefois, même si cette course n’a pas été finie, l’expérience, elle, a été très enrichissante et a permis de prendre beaucoup d’informations pour la prochaine tentative, sans oublier le coucou à de chouettes personnes!

Les 100 km de Steenwerck, comment ça se passe?

Cet événement est un des plus vieux 100 bornes de France. La course se déroule à Steenwerck (d’où le nom) dans une petite ville située proche de Lille, à environ 130 km à l’ouest de Bruxelles. Donc pour tenter un 100 km, c’est plutôt pas mal car en venant BXL, ça va vite pour s’y rendre, pas besoin d’une grosse épopée logistique.

L’événement accueille plusieurs courses:

  • Un 100 km open (course de nuit, départ à 19h et on a 24h pour terminer);
  • Un 100 km course (course de jour, démarrant à 5 heures le lendemain de la course open et on a 14 heures max pour terminer afin de finir en même temps que la course open);
  • Une course découverte de 34 km (ou 18 km si on ne fait pas toutes les boucles);
  • Des courses pour enfants allant de 1 à 5 km.

Les épreuves de 100 km se déroulent d’une façon bien spécifique, à savoir que l’on réalise plusieurs boucles plusieurs fois et ce sur trois tours:

  • Le premier tour de 34 km comprend une mini-boucle dans le village de 1,680 km, une boucle 1 (un peu rabotée) de 16,070 km et une boucle 2 de 16,350 km;
  • Le second tour de 33 km comprend la boucle 1 (au complet) de 16,660 km et la boucle 2;
  • Le troisième tour est identique au second.

Au niveau tarif, oubliez les euro/km habituels, ici on est à 30€ l’inscription (qui passe à 40€ pendant le mois de la course) et avec une organisation au top, des bénévoles aux petits soins (merci à vous!!!), 6 ravitaillements plus que généreux par tour, la possibilité de se faire masser sur place, accès à des douches chaudes et à de la petite restauration. Bref, de nos jours, c’est assez rare tout ça pour un tel tarif et c’est à souligner. Ça fait énormément plaisir de voir que de telles courses avec un esprit spiridon existent toujours.

Côté course!

Le spoiler de début étant passé (veni, vidi, pas fini), parlons plutôt de l’expérience vécue. Tout d’abord les retrouvailles avec David, dit Daddy The Beat, co-fondateur d’un des meilleurs podcasts de runnisme qui a sévi sur les ondes il y a quelques années, le non-moins célèbre Jogging Bonito (à découvrir si ce n’est pas encore fait. Il semblerait que l’aventure reprendra peut-être prochainement, en tout cas, ce serait une très bonne nouvelle). Entre le petit risotto partagé avant la course, et les 51 km parcourus ensemble à échanger de tout et de rien et qui ont fait passer les 25 premiers km passés sous la flotte (oh mais c’est quoi ce crachin breton!!) plus facilement et les 25 suivant tout aussi rapidement. Il y a eu aussi le grand plaisir de revoir Christine qui de son côté a réalisé un 100 bornes du tonnerre en allant au bout de l’aventure avec une gestion de course juste énorme!

Au delà de ces belles retrouvailles, cette course même inachevée m’a appris beaucoup de choses:

  • Un 100 km est une épreuve atypique qui est difficile d’appréhender: effectivement, cette nécessité d’arriver à courir contre son rythme habituel pour essayer de se préserver le plus longtemps possible n’est clairement pas chose simple à réaliser. Le maintien d’un rythme plus lent que celui auquel on a l’habitude de courir est un exercice qui ne s’improvise pas et qui fatigue également, révélant des sensations de tensions musculaires qui m’étaient jusqu’ici inconnues;
  • Participant pour la première fois à une course de nuit, la double gestion de la fatigue physique et du sommeil est aussi un point à ne pas négliger. En gros, si on arrive à la course 100 km open non reposé, la nuit va juste ne pas vous faire de cadeau et ajouter un truc en plus à gérer. Le parcours étant en partie « into the cambrousse », venant de Bruxelles, où en gros la nuit on peut tout de même courir en suivant la voie des lampadaires, on n’est pas forcément préparés à courir dans autant d’obscurité même éclairé à la frontale, on perd quelques repères. Mais pas d’inquiétude à défaut de voir grand chose, notre odorat est parfois mis à contribution ici et là, à l’approche de quelques exploitations agricoles situées sur le tracé et elles ont le mérite de nous maintenir bien éveillés ;-).
  • Il y a des ravitaillements grosso modo tous les 5-6 km et qui sont très bien fournis. Il ne sert donc à rien de partir avec toute sa maison sur le dos pour reprendre de l’énergie en chemin. Le bonus de cette course, des ravitos qui proposaient des biscuits de type «cigarettes russes» de chez Delacre, c’était juste magnifique cette découverte, ça passe tout seul en plus d’être bon!
  • Cet événement est définitivement parfait pour tenter l’aventure d’un 100 km, ne serait-ce que par son parcours fait de boucles de 16 km qui repassent toutes par le point de départ. Cela permet de garder une certaine sérénité et de mettre de côté un certain stress organisationnel supplémentaire (pour soi ou pour son entourage, si on est accompagné). En gros, si quelque chose ne se passe pas bien en cours de route, on n’est jamais bien loin du lieu de départ où se trouvent des possibilités pour se réchauffer, se faire soigner etc.
  • Dans le nord, c’est bien connu, on sait accueillir les gens, et cette course en est une nouvelle fois un très bon exemple.

Sur ce, l’aventure des 100 km de Steenwerck n’est pas finie et on y reviendra pour prendre notre revanche en espérant y venir à bout ce coup-ci. En attendant, on vous donne rendez-vous pour notre prochaine course qui nous emmènera dans les Alpes sur le marathon du Mont-Blanc.

Allez à bientôt!

Vous souhaitez découvrir les autres destinations que l’on a parcouru baskets aux pieds, on vous invite à vous rendre sur la page travel & run du blog.

Envie de (re)découvrir BXL en courant avec nous, rejoignez-nous lors des TOF RUN que l’on organise plusieurs dimanches par mois dans notre chouette capitale. Les détails de toutes nos sorties sont disponibles sur Facebook et Strava. Les dates des sorties sont aussi publiées sur la page d’accueil du blog. Les allures (généralement 6 – 6.30 min/km) et distances de ces sorties sont aussi toujours communiquées à l’avance.

Dernière petite chose, si vous ne le savez pas encore, nous brassons également nos propres bières artisanales La Récup’ et on ne les garde pas que pour nous! Elles sont disponibles à la vente (2,50€ la bouteille de 33 Cl). Pour les commander, rien de plus simple, nous contacter directement soit par messenger (via notre page FB) soit sur instagram ou encore en nous envoyant un email à berunnonpeutetre@gmail.com. Etant un très très très petite brasserie nous ne faisons malheureusement pas d’envoi par colis. Il est possible de venir les chercher à notre brasserie à Uccle (nous contacter au préalable SVP) et si vous êtes sur Bruxelles ou dans les proches alentours on peut s’arranger pour venir vous les apporter (pour toute commande de 10 bouteilles minimum).

Publié par

Super Krakott

J'aime découvrir des villes en courant des marathons. Bières et burgers, il n'y a pas mieux pour récupérer!

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