Passage de témoin #11 – Le running ou les avantages d’être d’un âge avancé!

Bien le bonjour,

Aujourd’hui on va peut-être aborder un sujet qui fâche: la « vieillesse » et la pratique de la course à pied.

Alors d’après les fédérations d’athlétisme on est un master (comprenez « vieux ») à partir de 35 ans, pour preuve le code de la catégorie master est VE, comme… vétéran… Et on s’entend, un(e) vétéran(te) dans l’esprit de chacun(e): c’est soit un vieux (ou une vieille) soit un(e) ancien(ne) militaire à la retraite. Triste réalité donc, à 35 ans on est soit une vieille sportive, soit un vieux sportif.

MAIS car il y a un mais, ce n’est pas parce que l’on est considéré comme une personne d’un âge avancé qu’on est forcément fini. Eh oui Mesdames, Messieurs, il y a de l’espoir car vieillir, commencer à grincer des articulations, choper des rides (simple symbole d’expression de la vie), c’est l’avenir! surtout quand on a pas le choix ;-). Et pour vous prouver que prendre de l’âge, ça n’est pas dramatique, on vous a listé ci-dessous quelques avantages d’être dans la force de l’âge quand on pratique la course à pied:

1. Il y a moins de concurrence pour les podiums par catégorie… ok elle est un peu limite celle-ci mais tellement vraie.
2. Avec l’âge s’acquiert l’expérience, on gère mieux ses courses… et les retrouvailles d’après course au bar avec les partenaires d’entrainement… et c’est déjà pas mal.
3. On perd un peu d’audition en vieillissant, ainsi on a moins de risque de se faire péter les tympans par un coup de pistolet au départ d’une course ou en allant assister au meeting d’athlétisme du Mémorial Van Damme à Bruxelles.
4. L’art de la sieste en mode récupération après une sortie longue n’a plus de secret.
5. Ça donne de l’espoir aux plus jeunes en leur démontrant que l’on peut être encore actif et claquer quelques chronos bien respectables. Eh oui, on peut être vieux/vieille et en mettre encore plein la vue aux petits jeunes. Et en bonus, ça fait bien plaisir de finir une course devant quelques plus jeunes, non?
6. On court d’office moins vite par contre on est bien souvent beaucoup plus endurant, à nous les 100 km!
7. En trail/ultra-trail, les moyennes d’âges sont souvent plus élevées, c’est comme si on faisait une sortie entre vieilles connaissances, pas de stress, on est pas bien là à profiter des paysages, à déguster des tucs, c’est pas beau ça!
8. Les pertes de mémoire occasionnelles permettent d’oublier depuis combien de temps on court et aussi les douleurs qui s’accompagnent.
9. Les rhumatismes font passer le syndrome de l’essuie glace (1) pour de la gnognotte (expression non utilisée depuis plus d’un siècle et que l’on a ressortie pour l’occasion).
10. On a généralement des enfants en âge de partager notre passion et ça c’est chouette!

Et pour terminer sur une note poétique, rien de mieux qu’un proverbe russe et quelques réflexions du chat de Geluck sur le sujet:

 « Avec la vieillesse, la barbe vient, non la sagesse », nous voici rassurés, on a encore de belles années devant nous pour s’amuser!!

Allez, à bientôt, et souriez vous vieillissez magnifiquement bien ;-).

(1) blessure récurrente au genou qui se caractérise par une douleur du côté externe du genou. Les causes sont généralement les suivantes : Kilométrage trop important (surentraînement), course sur route bombée, entraînement en côte et en descente ou
utilisation de chaussures usagées (source: www.runners.fr).