Bien le bonjour,
Aujourd‘hui, dans ce nouveau passage de témoin, on va parler de ce petit « mal chronique » qui touche la quasi totalité des coureurs et coureuses. Quel est-il? Comment le repérer? Est-il facile de s’en débarrasser? On vous rassure de suite, yes, we can! et c’est assez facile!
Ne pas confondre avec de la démotivation!
Il n’est pas toujours évident de constater que l’on est atteint par ce fameux « mal chronique » du runner car les symptômes exprimés se confondent souvent avec ceux de la démotivation. D’ailleurs les premiers indices permettant de diagnostiquer l’apparition de ce « mal » sont similaires et s’expriment généralement lorsque l’on a un manque d’entrain pour aller courir:
- Il fait froid
- il fait nuit
- il pleut
- j’ai potentiellement un début possible de blessure…
- j’ai trop de boulot
- je suis crevé
- J’ai pas la forme
- J’ai piscine (ok vous faites peut être du triathlon)
- J’ai aqua poney etc.
D’ailleurs ce constat est d’autant plus compliqué à effectuer en hiver puisque c’est souvent en cette saison que ces mêmes dires sont les plus usuellement employés. À y regarder tout cela ressemble à un manque notable de motivation et il est vrai, nous pouvons (avons le droit d’) être démotivés et il n’y a pas de mal à cela. MAIS! car il y a un mais vous êtes peut-être atteint de ce fameux « mal chronique » du coureur…
Quel est-il ?
Après cette introduction plus ou moins longue afin de poser le sujet et de le mettre en valeur à l’aide de lettres formant des mots qui bout à bout forment des phrases… qui espérons s’intègrent dans un récit compréhensible et sensé hum hum, sorry on s’est perdu. Alors 3, 2, 2 et demi, 2 un quart,…, 1, ok 0, vous avez suffisamment attendu, on vous le dévoile ce célèbre « mal chronique » du runner!
Le terme médical employé pour décrire ce dernier se nomme la flémingite aiguë ou état avancé de procrastination et dont le principal symptôme réside en une grande difficulté à décoller ses fesses du canapé pour aller courir.
Comment le diagnostiquer ?
Il est assez simple au final d’établir si on est atteint(e) de ce « mal chronique ». En effet, une personne frappée par ce « terrible » trouble a tendance à formuler un certain nombre d’excuses souvent peu valables afin de justifier le fait de ne pas aller s’entrainer, à titre d’exemples :
- Il fait froid (jamais couru en dessous de 5°C?)
- il fait nuit (les frontales ne servent pas qu’à s’éclairer le soir pour lire un livre au lit, sans vouloir réveiller son/sa partenaire!)
- il pleut (qui n’a jamais pris une rincée en s’entrainant en extérieur)
- j’ai un potentiellement un début possible de blessure (des courbatures peut-être?)
- j’ai trop de boulot (c’est peut-être le temps de faire une pause justement)
- Etc.
Mais ce sont les mêmes motifs d’excuse déjà énoncés… vous voyez où l’on veut en venir?
Eh oui en grande majorité, nous ne sommes pas démotivés, on a juste une bonne grosse flemme et vous savez quoi c’est une excellente nouvelle, parole de flemmard! Effectivement « souffrir » de flémingite aiguë de temps en temps n’a rien de honteux, n’en déplaise aux papes et papesses de la motivation à tout va (sans oublier que vous serez peut-être le prochain porteur ou la future porteuse de la flemme olympique… désolé). En outre, après une petite crise de flemmardise, on se remet souvent bien vite sur le chemin des entrainements, rien d’alarmant donc. Alors arrêtons de se mentir, de trouver des excuses toutes faites, c’est juste de la flemme et on s’en tape! Et puis, si vraiment ça vous met mal à l’aise de lâcher du leste de temps en temps il est assez simple de s’en débarrasser de cette flemme: le remède ? Se mettre un bon « coup de pied au cul », testé avec succès par un nombre incalculable de nos grands-parents sur leurs descendances sur au moins trois générations, efficacité garantie à 100%.
Allez, à bientôt et bonne flemme, ça fait du bien de temps à temps!
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