Bien le bonjour,
Comme vous avez pu le découvrir depuis le lancement du blog, on a un peu la bougeotte et on apprécie beaucoup le concept « travel and run ». Après Zagreb, Sarajevo, le Kosovo, Dublin, Tallinn, Riga et sans oublier notre passage dans une chouette ville de la province Bruxelloise…Paris 😉 pour à chaque fois y user nos running, nous avons remis le couvert en ce début d’année 2018 lors des congés de Carnaval en partant en direction de Ouagadougou.
Du côté de la team, c’est notre Krakott qui était du voyage accompagné de sa petite famille. Pour l’histoire, notre petit chauve a la chance d’avoir une famille dispersée ici et là (Martinique, La Réunion, Togo, Burkina Faso, etc.), d’où son séjour en Afrique de l’Ouest.
Petit briefing habituel sur l’endroit visité
Ouagadougou (Ouaga) est la capitale du Burkina Faso (qui signifie pays des hommes intègres). Il est entouré du Mali au Nord, de la côte d’Ivoire à l’Ouest, du Ghana, du Togo et du Bénin au Sud et du Niger à l’Est.
Source: google maps
Côté météo, pour faire simple : il y fait chaud ou très chaud… Courant de l’année il y a une période de pluies de Juillet à Septembre et une période de grosses chaleurs de février à fin juin.
La monnaie usuelle est le Franc CFA et 10 000 FCFA correspondent environ à 15€.
De Bruxelles à Ouaga!
« Loooong story short! » : 1h30 de retard au départ de Bruxelles pour cause de neige en France, puis retard à l’enregistrement des bagages à l’aéroport Paris CDG dont l’origine était une panne d’électricité et enfin un décollage qui se fera vers 20h45 au lieu de 16h10 comme initialement prévu, du tout bon… Après 6 heures de vol encore un peu de patience afin de passer la douane et les contrôles d’identité à l’arrivée. Au final après un voyage un peu long, extinction des feux pour Krakott & Co vers 4 heures du matin à Ouaga.
À Ouaga
La première chose qui frappe est la poussière que l’on respire (il fait sec et il y a au sol une terre rouge qui s’envole aisément), la seconde est d’avoir pris environ 35°C dans les dents en moins de 24 heures.
Il y existe une vraie culture de l’accueil. Les gens sont très accueillants et c’est toujours avec un « bonne arrivée » (d’où le titre de ce post) que l’on vous souhaite la bienvenue lorsque l’on arrive chez quelqu’un, dans un commerce et c’est quelque chose qui fait vraiment plaisir.
Concernant la ville de Ouagadougou, elle est tentaculaire et y découvrir les différents quartiers est quasi chose impossible en une petite dizaine de jours. Pour circuler dans la ville, le plus simple est de prendre un taxi vert et de négocier le tarif avant de monter (prévoir environ 4 000 FCFA à l’heure ou environ 35 000 FCFA à la journée). Pour de petits trajets, les taxis jaunes dits « taxi compteur » sont préférables. Vous pouvez aussi louer une voiture mais bon courage si vous n’avez pas l’habitude de conduire dans un environnement où il y a beaucoup de motos et où le code de la route est plus une notion qu’une pratique.
Côté culinaire
Autre chose marquante sur place : niveau culinaire, ça ne rigole pas! En effet, s’il y a bien quelque chose qui est très bien fait à Ouaga, c’est la cuisine! Poissons, viandes, légumes tout est cuisiné simplement (on s’entend la bonne simplicité) et avec des goûts très variés : ail, gingembre, cacahuète, salé, sucré, épicé, en résumé il faut venir et goûter. On y trouve aussi beaucoup de grillades : porc, agneau, mouton, bœuf, poulet tout y passe et c’est à chaque fois un régal. Les accompagnements des plats sont souvent du riz, du fonio, des allocos (banane plantain), ou encore de la pâte de petit mil. Côté boissons, au delà des bières brassées localement (Brakina, Beaufort, Flag, Castel) en format de 65 centilitres s’il vous plait (d’un autre côté, il fait chaud, il faut bien aider à réguler la température de l’organisme…), on peut déguster sur place des jus (très sucrés) de gingembre, de pain de singe (fruit du baobab) ou du bissap (jus préparé à base d’extraits de feuilles d’hibiscus). Les mangues et fraises locales sont aussi excellentes.
Pour finir, on vous invite à découvrir le dégué, dessert à base de yaourt avec du petit mil, du gingembre, du citron et une touche de vanille (des recettes se trouvent facilement sur internet).
Pour se restaurer, rien de plus simple, il suffit de se rendre dans un des nombreux maquis (bar/petite restauration) qui jonchent les bords de route et où l’on peut manger entre autres des grillades/brochettes.
De son séjour, notre Krakott aura retenu également quatre bonnes adresses pour diverses raisons: le Verdoyant pour son mélange de cuisine européenne et africaine, le Gondwana pour son superbe cadre où l’on peut se restaurer au choix dans une des cinq ambiances proposées (le restaurant fait aussi office de galerie d’Arts Africains dont les œuvres sur place sont à la vente), l’Asanka Locals dans le quartier de Ouaga 2000 et son buffet à volonté de cuisine africaine et enfin l’hôtel Ricardo pour se rafraichir dans sa piscine en cas de grosses chaleurs et dont la terrasse offre une très belle vue sur la retenue d’eau du barrage N°2 en plus de la chouette décoration du lieu.
Source: Gondwana
Côté course à pied
Pour aider à digérer (et non à éliminer… le jus de gingembre suffit pour ça…) tout ce qui a été goûté avec gourmandise, quelques sorties running étaient au programme et toujours aux alentours de 5 km avant 9 heures du matin pour éviter les coups de chaud. Ces courtes sorties ont surtout permis à notre Krakott de visiter les alentours du quartier dans lequel il séjournait (Ouaga 2000) et de découvrir le monument aux martyrs de Ouagadougou, une des représentations animalières faites par un militaire et qui sont disposés aux abords des ronds-points de la ville, une pépinière, des maisons palaces côtoyant des constructions beaucoup plus modestes ou abandonnées.
À la recherche d’une expérience atypique, à savoir qu’un 10 km est organisé à Ouagadougou. La seconde édition aura lieu en Janvier 2018, pour plus d’infos c’est par ici.
Les autres choses que l’on retiendra
- La douche à l’ancienne : de l’eau chauffée à la marmite, un seau, 5 litres et c’est bon. Ça fait réfléchir aussi sur les quantités d’eau que l’on utilise au quotidien.
- Les bords de route malheureusement pollués par énormément de plastique.
- La phrase : « au Burkina, il fait 40°C à l’ombre, mais il n’y a pas d’ombre… » ça en dit long des températures que les Burkinabés doivent subir en période de forte chaleur.
- Le village artisanal de Ouagadougou : c’est un endroit où il fait bon flâner et où l’on peut trouver des tissus, de magnifiques statuts, du mobilier en bois ou en ferronnerie, de la décoration d’intérieur, etc.
Maintenant fini les vacances et place à la préparation des premiers objectifs de l’année (marathons, écotrail de Paris).
Allez, à bientôt!
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