Travel & Run #33 – Les 42.195 km d’Amsterdam

Bien le bonjour,

Allez c’est parti, voici notre retour sur le marathon d’Amsterdam. Le blog est à nouveau entre les mains de notre Krakott qui y a participé le 20 octobre dernier, on vous laisse en tête à tête avec le monsieur!e51d17d7-ebba-416b-af1a-8929669fdda0

Une histoire qui commence en 2015

Le marathon d’Amsterdam a une place particulière au sein de la team BE RUN, même s’il y a quatre ans le blog n’existait pas encore, le cœur de l’équipe était déjà là (et qui s’est agrandie depuis avec de belles personnes, d’ailleurs si vous souhaitez nous rejoindre ne pas hésiter à nous contacter). À l’époque, j’y participais avec Eric (Tintin), mon compagnon de toujours sur cette distance. En 2015, c’était notre second marathon à deux (après celui en province… à Paris en 2014) et depuis la tradition veut que l’on en court un chaque année ensemble. 4 ans après, Tintin n’était pas de la partie mais j’ai eu la chance d’accompagner un chouette groupe d’une soixantaine de personnes en la présence du club de la Zatac de Charleroi, club avec qui je m’entraine de temps en temps du côté du pays noir, ce week-end était juste au top, merci à eux!

Merci La traversée de Bruxelles pour la préparation!

Alors côté préparation, je ne suis pas forcément un adepte des plans « marathon », toutefois il y a des bases d’entrainement que je respecte à savoir effectuer un certain nombre (je dirais même plus un nombre certain!) de sorties longues entre 20 km et 30 km au cours des mois qui précèdent la course et cette année j’ai été bien aidé par La traversée de Bruxelles que l’on a organisée le 22 septembre dernier. Pour résumer, entre les différents tests du parcours (25km) et la participation à l’évènement, j’ai eu l’occasion de courir un nombre suffisant de kilomètres avant le marathon tout en redécouvrant notre belle capitale européenne! #Bruxellesmabelle

Canicross versus Canicroque

Long story short: à deux semaines du marathon, je séjourne en Macédoine pour le taf, je cours sur place pour continuer à m’entrainer en vue du marathon et lors d’une sortie matinale je me fais choper à la cuisse droite et au mollet gauche par des chiens errants. Au final, plus de peur que de mal, je m’en tire avec une expérience inoubliable dans un hôpital d’ex-Yougoslavie, des traitements antitétanique et antirabique, quelques douleurs largement supportables et une pensée de runner…

La différence entre le canicross et le canicroque est infime mais elle a son importance :

  • Le canicross est la pratique de la course à pied avec un chien qui court avec vous!
  • Le canicroque est la pratique de la course à pied avec un chien qui court après vous! 

2015 – 2019 même combat ou presque!

C’est simple entre 2015 et 2019, rien n’a vraiment changé à une exception près… un RP un peu spécial!

  • Côté organisation: Du retrait du dossard à l’arrivée tout est super bien réglé. L’événement regroupe plusieurs courses (8 km, semi et marathon) ainsi qu’une marche, rien de mieux pour partir en famille ou entre amis. Le racepack est assez maigre pour celles et ceux qui aiment les goodies (dossard + t-shirt uniquement), aucun produits tests ne sont distribués. Au final ça n’est pas plus mal de notre point de vue, ça évite de nourrir nos poubelles. L’expo marathon est plutôt sympa, j’ai bien apprécié le mûr où l’on pouvait laisser quelques messages… Le marathon démarre le matin à 9h30 (temps limite de 6 heures) dans un super cadre celui du stade olympique. Le 8 km part quelques heures plus tard et le semi en début d’après-midi. Niveau ravitaillement pendant la course, on retrouve des boissons, barres et gels énergétiques d’un des sponsors officiels de la course, des bananes à partir du km 16 (de souvenir) et de l’eau. Ce qui est impressionant, c’est le nombre important de bénévoles qui aident lors de ce week-end sportif dans la capitale hollandaise! #Bedankt
  • Côté parcours: Alors si vous pensez visiter Amsterdam en y courant le marathon, ce ne sera pas vraiment le cas. Le parcours ne passe quasi pas dans le centre de la ville. On court essentiellement en périphérie, dans le sud de la ville, et une longue (longue) partie du tracé se fait sur les bords de l’Amstel. En 2015, le tracé ne nous avait déjà pas vraiment marqué et ce sentiment a été confirmé 4 ans plus tard. Toutefois, courir à Amsterdam reste plus que plaisant (sauf cette partie sur l’Amstel ;-)) et ce n’est pas tous les jours que l’on a l’occasion de courir sous le niveau de la mer.
  • Côté ambiance: l’organisation doit avoir conscience que la partie du côté de l’Amstel est un peu monotone et pour combler ça, plusieurs animations y sont présentes pour divertir runners et runneuses (bateaux avec de la musique par exemple). Il y avait, en outre, plusieurs groupes musicaux le long du parcours et c’est toujours un plaisir, ça fait du bien aux esgourdes en plus de faire passer le temps. Au niveau des encouragements, dès que l’on est dans le centre d’Amsterdam et proche de l’arrivée, clairement la foule vous pousse ce qui permet de passer les derniers kilomètres dans une chouette ambiance.
  • Côté course: En 2015, ce marathon avait été bouclé en 3h59 sous la pluie avec un nombre incalculable de pauses pipi en cours de route… (#cestpaspossiblejecondenseouquoi). Et bien 4 ans plus tard, la météo était plus clémente et c’est avec un RP « pause pipi » sur marathon que la course s’est terminée en 3h 46min 39sec. Une nouvelle fois, le parcours n’est pas des plus plaisant à notre goût mais cette arrivée dans le stade olympique de la ville vaut bien 42 bornes, vraiment! Pour le déroulement du marathon dans l’ensemble j’étais tellement attentif à mes sensations qu’il s’est extrêmement bien passé, pas de crampes, pas de grosses douleurs. Ça fait un bien fou au moral après une année 2019 un peu compliquée avec une blessure aux talons (pas de course pendant 4 mois en début d’année) et l’épisode canicroque.

Un dernier tour dans Amsterdam et puis s’en va!

Le week-end marathon s’est prolongé jusqu’au lundi pour profiter des lieux. Ce lendemain de course a finalement été consacré à la visite rapide de quelques incontournables de la ville aux alentours de la gare centrale avec entre autres le béguinage, les canaux d’Amsterdam et le red light district.

En résumé, le marathon d’Amsterdam est sympa à faire et cette participation nous a amené à une réflexion: son parcours n’est pas des plus extraordinaires pourtant l’événement dans sa globalité est une vraie belle réussite avec plus de 40.000 personnes (toutes distances confondues), pourquoi ce succès n’est-il pas rencontré avec le marathon de Bruxelles? Pour y répondre, nous avons lancé une discussion ouverte dont l’objectif est de réunir des idées pour les soumettre à l’organisation du marathon de Bruxelles, en espérant que cette démarche soit accueillie positivement. Si vous souhaitez y particper également, c’est par ici.

Pour finir cette fin d’année, on va désormais se concentrer sur quelques corridas ici et là. On ne manquera bien évidemment pas de participer à la corrida du Manneken Pis et comme chaque année, tradition oblige, on espère vous croiser lors de « L’après Manneken Pis Corrida – Chapitre 3 »!
L'après manneken pis Chap 3Allez à bientôt!

Publié par

Super Krakott

J'aime découvrir des villes en courant des marathons. Bières et burgers, il n'y a pas mieux pour récupérer!

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