Bien le bonjour,
et la bienvenue sur BE RUN, Non Peut-Être! pour notre retour sur le marathon de Bruxelles édition 2022. Mais avant de poursuivre, faisons un petit retour en arrière! En juin dernier, nous écrivions un petit billet d’humeur « on rêvait d’un autre marathon de BXL » exprimant nos doutes concernant le tout nouveau parcours de la course. Afin d’aller au bout de notre démarche, une partie de la team est allée courir le semi et le marathon ce 2 octobre 2022, pour vivre l’événement et confirmer ou pas notre pressentiment.
Welcome to the Brussels Airport Marathon!
Au menu de l’événement trois distances étaient proposées, un 10 km (départ 9h30), un semi (départ 10h30), un marathon (départ 9h) ainsi qu’une charity run (départ 9h40 sur le tracé du 10 bornes) « The Race for the Cure » au profit de la lutte contre le cancer du sein. Une course pour les enfants était aussi au programme. Concernant le retrait des dossards, on pouvait les récupérer soit le samedi après-midi, soit le dimanche avant les courses. De notre côté, on y est allé le samedi, pour profiter du site d’accueil au soleil (et avant la pluie du lendemain) et repérer la ligne de départ proche de l’Atomium. Le principal site de l’événement était localisé au niveau du stade Roi Baudouin, où l’on avait accès à un village marathon (qui n’avait que le nom à la vue du peu de choses proposées sur place), une tente VIP pour le sponsor principal de l’événement, une seconde tente pour se restaurer après la course, une dropping zone pour déposer les sacs des participant.e.s, de nombreuses toilettes (celles du stade et en dehors), et des douches. On pouvait aussi accéder à une des tribunes du stade pour observer l’arrivée des différentes distances.



Des nouveaux parcours!
Pour cette nouvelle édition, deux nouveaux parcours étaient proposés avec un départ aux pieds de l’Atomium et une arrivée dans le Stade Roi Baudouin. Est-ce qu’ils étaient attractifs? Clairement pas, à l’exception des 12 – 13 premiers km qui nous ont agréablement surpris. Malgré les allers et venues dans le parc de Laeken et du parc du Roi Baudouin, ce premier quart de marathon (et moitié de semi) était plaisant. En passant, une phrase du speaker au départ du marathon a retenu notre attention et en dit long, nous avons fait un parcours sportif… Effectivement et c’est ce que nous écrivions en juin, le côté touristique ne fait pas partie de l’ADN du marathon de Bruxelles, du moins, pas avec les tracés actuellement proposés. Pour le côté sportif, il y a quand même quelques belles bosses (D+ de 212 m pour 41 km 59 à notre montre GPS) mais également pas mal de faux plats descendants. Donc globalement, si on a encore des jambes au 38ème km pour manger les dernières côtes, il y a certainement moyen de faire quelque chose sur place pour établir un bon temps. Toutefois, d’autres marathons sont mieux adaptés à la chasse chronométrique à la même période de l’année.


Parcours du semi-marathon (à gauche) et du marathon (à droite) de l’éd. 2022
Et alors ce nouveau marathon?
Niveau organisation, c’était simple et efficace. Pour le retrait des dossards et le dépôt des sacs, nous n’avons personnellement rencontré aucun soucis. Au niveau des ravitos, on était en mode full liquide (eau + boisson énergétique) à l’exception de quelques bananes à quatre moments de la course comme mentionné sur le site de l’événement. On avait accès à de nombreuses toilettes avec certaines réservées uniquement aux femmes (bien vu l’orga pour ça!). Le seul gros bémol à nos yeux, le village marathon, qui était quasi inexistant (stands de l’artic-marathon et de celui du Luxembourg et c’était à peu près tout si on se rappelle bien). Pour celles et ceux qui aiment les grosses médailles, celle de l’édition 2022 est pas mal dans le genre. Par contre, on trouve ça assez ironique d’y intégrer la silhouette de nombreux lieux touristiques de Bruxelles alors que l’on n’y passe pas du tout en courant.



Pour ce qui est de la participation, le marathon a enregistré 1116 finishers (sur 1355 inscrits), 1023 sur le 10 km (sur 1269 inscrits), et 3626 sur le semi (sur 4451 inscrits) (source ACN-Timing). 1616 personnes ont aussi participé à la Race for The Cure. Alors au niveau du ratio finishers/inscrits à savoir si les personnes ont abandonné ou ne sont pas venues, on n’en a aucune idée.
Côté parcours, le départ proche de l’Atomium et l’arrivée dans le stade Roi Baudouin sont de vrais plaisirs et de gros plus pour l’événement. Comme dit plus haut, les 12 premiers kilomètres sont chouettes mais malheureusement c’est à peu près tout. Le passage dans le quartier des affaires proche de la gare du Nord est triste tant on a l’impression d’être seul au milieu de ces grandes tours, les allers-retours proches du canal (quelque soit la rive) sont désespérants tellement il n’y a rien à y voir. Et pour l’ambiance, c’est ce que l’on craignait le plus, elle était bien morne sur le parcours et tout n’est pas à mettre sur le dos de la météo du jour qui n’était pas forcément clémente. Quand on envoie des coureurs dans des lieux avec très peu d’accès en transports en commun, on ne peut pas s’attendre à avoir non plus beaucoup de personnes pour les encourager.
Au final que dire de ce marathon? Le début du parcours est sympa et c’est tout, du moins c’est notre avis (qui n’est peut-être pas partagé). Au niveau de l’organisation, nous n’avons rien à reprocher juste que ça manquait un peu de saveur. À nos yeux, il ne vaut pas le coup d’être (re)couru, principalement parce qu’il ne met pas en valeur Bruxelles et en conséquence ne fait en rien visiter la ville (d’ailleurs ce qui est un peu anecdotique quand on sait que le sponsor principal est l’aéroport de Bruxelles, lieu qui fait atterrir de nombreux touristes en Belgique). Du moins, si l’événement reste tel qu’il est, et étant des coureurs et coureuses de Bruxelles, ça nous rend bien triste d’écrire cela.
Alors la question reste toujours ouverte, À quand un marathon digne de Bruxelles? Ce serait quand même sympa à un moment que l’on se dise aux niveaux des instances Bruxelloises qu’un tel événement peut être une véritable vitrine touristique (et économique) pour Bruxelles, une vraie fête de la course à pieds (mais pas que) en automne, à l’instar de celle au printemps lors des 20 km de Bruxelles. On s’entend déjà nous dire: « oui mais on ne peut pas bloquer tout BXL pour quelques milliers de coureurs »… c’est l’histoire du serpent qui se mord la queue, si le parcours n’est pas attractif (et que peu de choses sont organisées autour), peu de coureurs et coureuses vont s’y intéresser… et donc effectivement cela ne vaut pas le coup de bloquer Bruxelles. Il y a tellement de possibilités pour faire un beau week-end de sport et de tourisme (comme offrir des réductions aux personnes inscrites et leurs accompagnants en différents lieux culturels de la Capitale, faire des partenariats avec des hôtels sponsors, promouvoir les lieux emblématiques des différentes communes Bruxelloises, l’organiser le jour du dimanche sans voiture, etc., et ainsi attirer coureurs/coureuses et leurs familles le temps d’un week-end prolongé), il suffit de prendre exemple sur d’autres événements de la sorte (Paris, Rotterdam, Madrid, Vienne, Antwerp, etc.) et y ajouter la touche made in BXL. Bref, en juin (voir article ici), on essayait d’analyser tout ça et on s’était même amusé à dessiner un parcours faisant visiter la ville pour ouvrir la discussion. Sur ces quelques mots, il y aura peut-être un jour un chouette marathon Bruxellois, du moins on l’espère beaucoup!
Allez à bientôt!
In de laatste alinea staat 3x hetzelfde stukje tekst.
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Bonjour Jeroen, merci pour ce commentaire, mais quelle partie de texte est répétée trois fois dans le dernier paragraphe?
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Ici
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