Bien le bonjour!
Ce samedi 21/10 se tenait à Marche-en-Famenne la seconde édition du trail nocturne des Ardennes et notre Bugs était de la partie!
Au menu : trois distances : 15 km (14€), 25 km (16€) et 35 km (20€) et avec des dénivelés positifs annoncés de 130 m, 250 m et 420 m, respectivement. Côté décors : boue, verdure, forêt, camp militaire…
Source: trail des Ardennes
Et un gros nain de jardin (vous avez certainement dû reconnaître le sponsor…)
Pour représenter la team BE RUN, le plus traileur d’entre-nous, John, s’est coltiné le 25 km pendant qu’on attendait son retour tranquillement au chaud ! Vous le connaissez déjà c’était un de nos trois héros du trail des carrières de la pierre bleue.
Pour la petite info, cette année, il se donne à fond sur des distances de 25 km et plus avec comme objectif le marathon de Namur en 2018. Et quoi de mieux que de parcourir des bornes et des bornes en forêt où ça monte et ça descend pour préparer une course sur route, plutôt plate…on est d’accord, rien à voir et c’est lui même qui l’affirme !
Le départ est donné en mode boum boum à 18h30.
Voici le retour de John sur cette course :
« La journée semble belle, la météo aussi … j’arrive à la bourre (ce qui me fera partir avec les derniers), j’ai opté pour mes Saucony Xodus Iso, celles qui me gênent le plus mais je me dis… Marche c’est méga boueux, et j’ai eu raison…
Au départ on est plus de 800 au total et je vois déjà beaucoup de monde devant (logique je suis dernier…). Je remonte doucement le peloton, on passe la première rivière (plouf dans l’eau) et je continue sur ma lancée en parcourant les premiers kilomètres à une allure entre 4:40 et 5:00 min/km (mais quelle erreur!). On s’éclate et après 7-8 km, il faut mettre la frontale sur ON, eh oui c’est le trail « nocturne » des Ardennes (c’est bon pour préparer halloween, courir dans les bois, la nuit, pas flippant du tout ça).
L’ambiance est bonne, on se marre, le terrain est boueux et il y a déjà eu de belles gamelles (pas grave la boue c’est bon pour la peau il paraît) puis arrive la première difficulté, une montée au 12ème km, là on se dit « tout le dénivelé est dans celle-ci… pas de soucis, il y a un ravito juste avant »… Eh bien non les renseignements communiqués n’étaient pas corrects… on peut recharger les batteries à 15 bornes. Par contre, le ravitaillement est fort apprécié car il y a du choix : eau, grenadine, oranges, etc …
Bref après un rapide ravito, je suis à nouveau d’attaque (la montée du 12ème m’ayant un peu cassé quand même) et là patatras… une « biiippp » de montée, c’est galère, on marche, on rampe… le 16ème km, c’est la mort… Je suis aussi impressionné par un peye(1) qui me dépasse en trottinant tranquillement (faisant d’ailleurs le 35 km) « chapeau moi je rampe… » La course continue, on ne s’arrête pas pour si peu (quand je vois ceux de la diagonale de fous!), on reprend et là, ça devient un peu du mental (il fait tout noir…) on ne voit plus les autres concurrents sauf au loin, très loin… et c’est toujours dans la boue. Le rythme est lent… on fait avec, pas grave, on regarde le chrono et on voit ce que l’on peut encore faire avec son objectif de départ. On continue, on s’accroche… kilomètre 25 : cool c’est la fin déjà? Ah ben non en fait : deuxième carabistouille des Gentils Organisateurs après le ravito du 12/15ème. Au final on se dit : « il y a plus que prévus, on continue, on se sent bien » (hein Tintin!). Je finis même par accélérer à 1 km de la fin, le mec devant moi me remotive, je le rattrape, il est à bout, un peu comme moi. Quand j’arrive à sa hauteur, je ne fais pas le salaud, je reste avec lui surtout qu’un stand de chouffe nous attend à 300 m plus loin. On fait une petite halte, on boit ensemble et on repart tranquillement. Là, on voit l’arrivée. Sportif, je me mets derrière lui et au final on passe l’arrivée ensemble, chouette moment! Ravi d’être finisher (27 km en 2h 42min, 27ème espoir et 47ème au général sur 153) d’un terrain super boueux et de passage de cours d’eau qui sont des grandes profondeurs pour moi… (note de l’éditeur : John a la bonne taille celle qui permet de toucher le sol). Les godasses ne m’ont pas lâché (content du choix) et on remettra ça l’an prochain qui sait sur le 35 peut être… »
Pour finir, merci John pour ton retour et surtout bravo pour ce trail nocturne dans des conditions pas des plus évidentes.
Allez à bientôt !
(1) Peye = type = mec
Source photo d’entête: run2bike
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