Bien le bonjour!
Et voilà nous arrivons au terme de cette trilogie de courses qui aura occupée une partie de la team BE RUN lors du week-end du 22 avril : après le marathon du lac d’Annecy couru par notre Tintin (épisode 1), le Hyacintenjogging par notre Padawan (épisode 2), dernier évènement de cette série : la toute première édition du marathon international de la ville de Namur! Pour vous conter tout ça, les deux barbus de la team notre Bugs des bois (John) et notre Krakott (JY) sont partis à l’assaut de la citadelle Namuroise (enfin ils sont passés juste aux bords, parce que ça grimpe là-bas enfin là-haut…).
Pourquoi le marathon de Namur?
Tout commença en juin 2017 alors que nos deux compères devaient participer ensemble au marathon de la Liberté du côté de Caen. Malheureusement, le Bugs des bois étant blessé, seul JY a couru le marathon, mais une promesse est une promesse, ils s’aligneront sur un même marathon ensemble plus tard. Ceci nous amène ensuite au 29 décembre 2017 après quelques messages échangés, ils se mettent d’accord, ce sera celui de Namur, le 22 avril 2018, c’est bien, c’est en Belgique, l’organisation sera plus facile. On laisse passer les fêtes de fin d’années et le 11 janvier 2018, Krakott le recontacte pour prendre des nouvelles, discuter préparation et en profite pour lui glisser son projet de participer aux 80 km de l’écotrail de Bruxelles, John étant le traileux de la team… JY a d’ailleurs retrouvé le message vocal de la réponse de John, c’est juste une pépite et c’est cadeau!
Côté parcours
Le parcours du marathon de Namur est relativement plat, emprunte les bords de Meuse avec quelques bosses ici ou là qui piquent un peu car elles se situent vers la fin du parcours (la petite pente de l’Élysette et celle du côté de Wépion ont goûté à pas mal de monde!) mais dans l’ensemble ce n’est pas non plus les dénivelés que l’on peut retrouver sur le semi ou le marathon de Bruxelles par exemples. Il y avait aussi de chouettes passages avec des beaux points de vue sur la citadelle de Namur, le château de Dave (prononcé en wallon Dâve et donc rien à voir avec le chanteur…), et le cheval Bayard.
Le parcours empruntait également de longues parties sur les bords de Meuse en mode aller/retour.
C’est sympa mais sur 42 bornes à la longue c’est un peu long, comme le passage de l’Amstel sur le marathon d’Amsterdam c’est bien, c’est jolie mais au bout d’un moment… surtout quand on est dans le dur.
Côté organisation et course
C’était la première édition de l’évènement est comme toute première édition, de chouettes choses ont été mises en place (la zone pour enfants, lieu convivial proche du podium avec bar à bières pour la fin de course, douches et vestiaires facilement accessibles, consignes bien organisées, toilettes et urinoirs nombreux), toutefois on a pu constater quelques couacs qui seront effectivement à améliorer dans le futur et à lire les réponses des organisateurs aux commentaires qu’ils reçoivent (sur les réseaux sociaux habituels), ils semblent à l’écoute des retours constructifs. La seconde édition devrait donc résoudre un bon nombre des soucis rencontrés dimanche passé et en faire une course au top. Ce que l’on a pu relever de notre côté:
- L’organisation lors du retrait des dossards et des t-shirts le vendredi était un peu chaotique avec des files qui s’organisaient avec difficulté. Mettre en place des zones pour faire la file comme dans les aéroports par exemple cela pourrait fluidifier les choses.
- L’eau distribuée aux ravitaillements à coup de tuyaux d’arrosage avait un goût plutôt spécial voire douteux on dira… ce qui est assez perturbant.
- Le nombre restreint de poste de secours sur le parcours. De notre souvenir, à part à l’arrivée, on n’en a pas vu d’autres et avec la chaleur qu’il a fait, si c’était réellement l’unique, c’est un peu limite.
- La médaille vraiment pas terrible. Alors, on est d’accord on ne court pas pour les breloques mais on pense à celles et ceux qui participaient à leur tout premier marathon (et peut-être unique) et qui auraient souhaité garder un chouette souvenir de leur accomplissement matérialisé par un bel objet. La déception a du être assez forte de ce côté là, du moins on l’imagine.
Du point de vue de la course, l’ambiance était vraiment décontractée, les gens semblaient être contents d’être là et de participer à l’évènement. Au niveau de la météo, à part la neige et le froid, on aura tout eu: chaleur, vent, orage, les conditions n’étaient vraiment pas évidentes (attention ça sent le retour de la boite à excuses dont on vous a parlé dans l’épisode 1). En conséquence nos deux compères barbus ont souffert lors de ce marathon: Krakott finira en 4h 06min 29 sec et John en 4h 46 min 05 sec. Autre explication plus que plausible quant à leurs chronos respectifs: avec comme point commun au départ de la course une préparation plutôt limite (JY) voir absente (John), ils ne pouvaient pas s’attendre non plus à des miracles et vu que l’enjeu était de finir, le contrat a été pleinement rempli! Pour vivre la course de l’intérieur, lisez l’épopée de John un peu plus bas, ça vaut le détour!
Les bons souvenirs qui resteront de ce marathon:
- La traversée de la Meuse sur un pont flottant: une chouette idée ça, bien amusant surtout en fin de parcours!
- Les passages avec vue sur la citadelle, vraiment chouette à observer.
- Les personnes au km 33 qui ont offert aux participantes et participants du marathon de l’eau pour se rafraichir: un grand merci!
- L’ambiance décontractée au départ du marathon.
- Les encouragements des spectateurs dès que le parcours passait en ville. D’ailleurs, notre Krakott a remarqué un truc, il n’est pas bon de s’appeler Jean-Yves ou d’avoir un prénom composé peu répandu. En effet, les gens ne les lisent pas, trop longs… Résultat: il a beaucoup entendu les prénoms des personnes l’entourant lors du marathon et très peu le sien… c’est soit à cause de ça où c’est juste du délit de faciès! 😉 (Merci de lui faire le retour c’est juste pour qu’il s’en rende compte c’est tout!).
- Les visages familiers que l’on a pu croiser au départ, pendant la course et au bar (et les bières partagées, une fois la ligne d’arrivée franchie).
- Manon la runnette licorne (et non lapin! vous comprendrez en visionnant la vidéo qu’elle a réalisée ici) qui a apporté de la bonne humeur sur ce marathon.
Et voilà, notre trilogie 22 v’là une journée de courses s’achève, on espère que vous avez apprécié les différents retour de courses que l’on a effectué cette semaine. On pensait faire un spin-off sur le marathon de Londres auquel Gaëlle et Jano devaient participer et qui se tenait également le 22 avril (décidément), mais leur participation a été compromise pour cause de blessure récente (les aléas de la courses à pied!).
Allez à bientôt, de notre côté on retourne dès dimanche 29 avril dans la province du Hainaut pour participer une nouvelle fois aux 15 km de Charleroi!
Pour finir ce billet, on vous laisse en compagnie de John!
L’épopée de John!
Dimanche matin réveil… il faut s’activer, il est 06:30… petit déjeuner, douche et go Namur… pourquoi ? Y a quelques temps je me suis inscrit pour le marathon… good idée .. je suis fan des Trails moi! Pas grave, c’est un méga défi… On arrive à Namur, on se prépare au bureau… on se motive le stress? No stress… la préparation a été bonne… dernière sortie en décembre 🤔 quand on fait un truc à l’arrache lol… On rejoint le vieux et sa moitié, ils sont prêts pour le semi… j’y retrouve Super Krakott 🤗 on discute chrono final? Non! Stratégie? Non plus… mais surtout on se donne rendez-vous pour la bière à l’arrivée…
Départ 09:00: on est obligé de passer au dessus des barrières… on est tellement occupé à faire des photos et à discuter qu’on oublie de prendre le départ… On s’engage en même temps mais temps oblige, je laisse la Super Krakott filer, on se retrouve après pour la bière donc…
Premier 10 km: on est cool on fait un temps correct, 1h04 +/- pas besoin d’aller trop vite. C’est du halage jusque Lives-sur-Meuse, deux ravitos, une petite douche namuroise, un crachin quoi… on repère les ballons… allez le 04:00/04:15/04:30 sont à 2 min d’intervalles?? #WTF, on va garder son propre rythme lol … les collègues font le tour pour encourager c’est top, suis au top… 1/4 de fait, on calcule, tranquille Émile 4:30 à l’aise le marathon…
10 – 20 km: toujours du halage et un passage dans le centre-ville… le soleil tape un peu, le crachin du 7km a fait du bien. Ici c’est calme, on fait le zouave devant mes supporters, binômète et la blonde on fait encore le déplacement… la machine est là aussi. c’est top entretemps, j’ai croisé Krakott, il était frais.
21 km: c’est moitié, tranquille 2h05, on gère on croise le père qui termine son semi djeu que tu as l’air bien dit-il… moi #vedette…
On refait le halage vers Wepion en passant par Dave. C’est sympa de prendre par la Cité les canettes reluisent…
Route de Dave, le dénivelé c’est de la gnognotte pour le traileur… ben on remarque que pour certaines personnes il faut marcher, je connais, j’encourage et là Zeus décide qu’il fait de nouveau trop chaud et nous rince un fameux coup! Djeu que je sens le chien mouillé!
C’est tranquille toujours, on gère pourquoi aller comme une flèche, je me ralentis, j’ai aucune préparation en plus et je me connais, au 30 ça va être chaud! J’arrive au 30… toujours au calme 03h09, suis bien, dans ma tête c’est 1h21 pour faire 12 bornes, je m’imagine déjà avec ma chope…
32… tiens y a une mini montée… je marche… j’ai les douleurs qui arrivent oups toujours cool… 33… dites 33 docteur! arrêt sanitaire : toujours avoir une cabine avec des mouchoirs sur soi… l’expression j’en chie est top. On repart plus léger et remotivé!
36 km: 04:00 de course, j’ai fais le namurois, je discute avec les gens qui marchent comme moi, on se motive et on s’accroche ensemble…
36 – 39 km: je suis avec le ballon du 4h30, Aline a du donner la balise… pas grave on fait connaissance elle me présente même son père … c’est fou c’est dingue, amour est au marathon…
39 km: déchirure on est tous d’accord sur le rythme, elle décide d’aller de l’avant, je comprends, je ne pourrai pas tenir le rythme des 20 ans, son père me dit : bière à l’arrivée…lol
39 km et une chique: le pont de Namur fait en mousse, je rebondis? Non j’ai mal!
40… putain c’est encore loin? Eh craque … bardaf plus de jambes, ciao les mollets et pied craqué… je suis au bout du rouleau claudi…
40…400… Allez Tonton Boule t’es le MEILLEUR! Surprise ma sœur, sa fille et sa meilleure amie sont présentes, elle claque la petite avec sa pancarte, je suis ému, je verse une larme, c’est fou ça et je reprends courage pour la fin!
Ma soeur en mode ville m’accompagne pour le finish, elle me tire, me pousse même mais je ne marche plus, je lui demande quand même de ralentir, il a 40 bornes dans les pattes le bugsy…
On voit le final et là bouge ton cul, accélères jusqu’à l arrivée oui chef soeur! je sprinte le 300/400 m qui reste, je vole, je dépasse (c’est dégueux de faire ça!), je m’arrête avant de franchir l’arrivée et j’attends les deux demoiselles que j’ai dépassées comme un connard parce qu’on en a tous bavé et franchir ensemble c’est juste chouette… et puis il y a juste rien…
Franchissement de la finish, joie, pleurs, mon frère est présent aussi quel bonheur, tous attendent, je ne sais pas quoi dire, suis ému encore… mais surtout j’ai mal aux jambes bordel!
La médaille, on la prend, photos souvenir… et je l’ai fait, super marathon!
On retrouve Krakott qui a terminé et déjà en avance sur la bière. Je suis content, l’objectif qui était de le terminer est fait! mais sans préparation à l’arrache…
J’avais dit UN marathon mais l’an prochain on fera mieux!
Merci à la prochaine pour les trails… John des bois
Bravo! Très beau récit. Je serai également sur la ligne de départ à Charleroi. Le 6 mai, je serai aussi au départ du marathon de Prague.
Bonne continuation,
Bertrand Rochette.
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Bonjour! merci du retour content que ce billet vous ait plu! Au plaisir de vous croiser à Charleroi et surtout un très bon marathon à Prague!
JY
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J’aime beaucoup votre blog. Un plaisir de venir flâner sur vos pages. Une belle découverte. blog très intéressant. Je reviendrai. N’hésitez pas à visiter mon univers. Au plaisir
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Super article qui rejoint tout à fait ce que j’ai pensé de cette première édition. Bon, d’accord, j’ai fait ma tapette, j’étais sur le semi. Le parcours style entraînement marathon – alors qu’on est en marathon – ne m’inspirait que moyennement. Sans compter les pollens dans tous les coins (oui, oui, moi aussi, j’utilise votre boîte à excuses).
Il n’empêche que même sur 21 bornes, j’ai également eu droit à l’eau limite croupie servie à chaque ravito et que je n’ai même pas pu me rattraper sur la mignonnette de 3 cl de bière 0% servie sur la finish line, car je ne bois pas ce genre de breuvage. Et puis, franchement.. qui a envie d’une bière après avoir gambadé plusieurs heures ? Surtout quand on vous promet des boissons isotoniques. Ou alors, le houblon a des vertus réparatrices et hydratantes. C’est vrai, dans le fond…
Pour la médaille achetée 30 cents au Cotillon, j’ai assuré mon statut de meilleure maman du monde en la refilant à mon fils de 8 ans en rentrant; trop content de l’arborer à l’école le lendemain. En n’étant même pas venu m’encourager…
Bref, vu le prix du dossard (25 € pour le semi), j’ai trouvé ça limite escroquerie. Le ravito final sentait la fin de mois et toujours cette eau à peine potable servie dans des gobelets recyclables (que j’ai chopés en souvenir). Même pas une bonne gauff au suc’ à l’arrivée, ni un petit coca. Ha si, il y en avait ! Mais réservés aux bénévoles… Pour la prochaine édition, c’est décidé, je serai signaleuse 🙂
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