Bien le bonjour,
Aujourd’hui dans ce 31ème passage de témoin, on va parler pause dossard, celle qui au final nous a été imposée et est toujours d’actualité à cause d’un certain coco qui se promène!
Coupons dans le vif du sujet de suite, oui le port d’un dossard et le fait de courir au milieu de centaines ou de milliers d’acolytes, l’excitation des départs et la satisfaction que l’on ressent lors d’un événement running ont manqué (le partage d’une bière de récup’ post course aussi d’ailleurs!). Avec la team BE RUN, comme énormément de coureurs et coureuses, on avait tiré notre plan incluant pour cette année le marathon de Marseille, le semi de Madrid, le beers’ lovers marathon, celui de Bruxelles, etc. On avait pas mal d’idées en tête en ce début d’année et à l’heure d’aujourd’hui on a participé au final à une seule course en Février, le trail des bosses (qui était franchement fort sympathique)! Bref, l’année 2020, niveau dossard restera dans les têtes comme une année plutôt maigre.
Le truc c’est que plus j’y réfléchis à ce manque de courses « en compétition » (on s’entend, vu les chronos que je claque la compétition elle est plus entre mon pied gauche et mon pied droit, à savoir lequel des deux ira le plus vite) et plus ça a tendance à changer ma vision des choses! Petit résumé de ce qui agite mes neurones dernièrement!
Est-ce qu’il était/est plus difficile de se motiver à courir sans un objectif de course en vue à court ou moyen terme ?
Avant cette fameuse période de restriction, j’aurais eu tendance à répondre d’office oui… Désormais, je n’en suis plus vraiment certain.
En se mettant en mode analytique, en gros, quand je regarde les km parcourus ces derniers mois, ils n’ont ni vraiment augmentés pour évacuer de possibles tensions ou stress, ni vraisemblablement diminués par manque de motivation ou d’envie. Le volume couru est resté plus ou moins le même tout en sachant que je ne suis pour le moment inscrit à aucune course et celles auxquelles je devais prendre part et qui ont été reportées en fin d’année, les dates ne conviennent pas ! Donc pas vraiment de choses à préparer non plus (on attend des nouvelles du marathon de Bruxelles, savoir s’il se tiendra bien et si oui sous quelles conditions).
Ce que j’en retire comme conclusion et c’est peut-être bien un des gros retours positifs de tout ça : je me suis clairement rendu compte que je n’avais pas forcément besoin de la perspective d’une course pour aller courir régulièrement ! La vérité est ailleurs… et j’espère que ce n’est quand même pas l’amour de la course à pied, ce n’est pas possible d’aimer ça courir en rond pour revenir chez soi… vraiment couillon comme sport ;-).
Le plaisir du off
Durant les derniers mois, il n’était pas interdit de courir en Belgique tout en respectant certaines règles, comme celle de débuter ses sorties au départ de chez soi. La distance permise n’était pas non plus limitée et depuis quelques semaines on peut à nouveau courir à plusieurs! De ce côté là, on peut dire que l’on a été plutôt chanceux et chanceuse dans notre petit royaume de Belgique de pouvoir continuer notre pratique sportive sous quelques aménagements. Résultat, cette période un peu particulière a été mise à profit pour vraiment connaître les alentours de chez moi, pour parcourir aussi beaucoup Bruxelles en courant, pour apercevoir de très chouettes fresques murales, pour découvrir des quartiers que je ne connaissais pas ou très peu, pour m’aventurer dans des coins de la forêt de Soignes ou de campagne dans le sud de BXL aussi méconnus, aller visiter un sanctuaire de nains de jardin, un élevage d’alpagas… du classique en somme :-).
Note: En passant, une partie des parcours effectués sont disponibles ici si ça vous dit de les faire également! On a d’ores et déjà mis à disposition 13 parcours (6 traces GR, 6 parcours street art et l’itinéraire de la première édition de la traversée de BXL (à venir ce dernier)) pour (re)découvrir Bruxelles et ses alentours en courant. En cartes, ça donne ça:
Tout ça pour dire, que le plaisir de courir était autre que celui du ressenti de l’effort physique quand on pousse la machine lors d’une course, de l’accomplissement d’une bonne séance en vue d’un semi ou d’un marathon par exemple. Ici c’était juste le plaisir de courir en mode touriste même chez soi (on ne connaît jamais vraiment sa ville) et sincèrement j’ai bien le sentiment que ce genre de pratique va perdurer!
Qu’en sera-t-il à l’avenir?
À cette interrogation la réponse est simple : aucune idée ! Des dossards il y en aura c’est certain, car rien ne remplace les sensations que l’on vit lors d’un événement chronométré même quand on ne vise pas de taper un RP. Est-ce qu’il y en aura autant ? ça c’est moins sûr ! Pourquoi ? Pour deux raisons toutes simples : 1. Ça évite de se lever trop tôt pour aller participer à une course un dimanche (#basique) et 2. Il y a tellement de parcours non fléchés à découvrir ici et là, en milieu urbain comme en pleine nature, qu’il serait dommage de passer aussi à côté de ces opportunités !
Dernières petites choses avant de se laisser ! De votre côté, qu’est ce qu’il en est ? Retour d’office à la chasse aux dossards ou est-ce que vous allez également plus vers un retour au off ? Du côté de l’organisation de courses, à votre avis, des choses vont-elles changer ? Y en aura-t-il moins à l’avenir ? La guerre du dossard va-t-elle se poursuivre entre les organisations ? Que pensez-vous de tout ça tout simplement?
Allez à bientôt!
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