Le marathon de Bruxelles est un roller coaster pour guiboles!

Bien le bonjour,

Aujourd’hui on va revenir sur le marathon de Bruxelles édition 2018 avec son tout nouveau parcours. Aux commandes de ce billet, Krakott qui y a participé le 28 Octobre dernier avec l’ami Gillou qui venait tout spécialement de la province Bruxelloise (Paris ;-)) pour le courir également!img_0934Les changements et nouveautés de 2018

Pour cette année, le marathon et le semi-marathon ont fait peaux neuves avec un changement de sponsor principal et des parcours plus ou moins modifiés.
Du côté sponsor, on passe d’une banque à un lieu où décollent les avions au Nord de Bruxelles, à Zaventem!
Une course de 5 km se tenait aussi la veille du marathon: la Brussels Beer Run. Cet échauffement était d’ailleurs emmené par le BXL Run Crew.
Note: Pour information, ils organisent des sorties toutes les deux semaines les jeudis soirs dans la capitale, pour en savoir plus et les rejoindre c’est par ici.

Les nouveautés au niveau des parcours:

  • Les zones de départ et d’arrivée des deux distances se situent au même endroit, au Parc du Cinquantenaire. Les années précédentes, l’arrivée s’effectuait dans les environs de la Grand-Place en plein centre ville.
  • Le semi-marathon: pour faire simple vous prenez le parcours des 20 km de Bruxelles et vous prolongez un petit peu le tour réalisé au niveau du bois de la Cambre, pour le reste c’est kif kif à l’exception du passage au niveau du parc Royal: on en fait désormais le tour par la droite au lieu de prendre les pavés et passer directement devant le Palais Royal.
  • Le marathon: jusqu’au km 20, il emprunte le même tracé que le semi-marathon puis il bifurque en direction de Tervuren et c’est surtout cette seconde moitié qui a été modifiée. Lors de cette édition, on passe une bonne partie en forêt dans le Kapucinnebos puis dans la commune de Tervuren. Auparavant, on prenait une grande ligne droite sur une deux fois deux voies en direction du Parc de Tervuren avec un passage dans le parc et une vue sur le musée Royal de l’Afrique Centrale.

Au marathon de Bruxelles, on fait du dénivelé!

Du point de vue des difficultés du parcours, on prend les habituelles et on en rajoute.

  • Les habituelles: le faux plat montant de la rue Belliard après 600 mètres en course, et celui de la rue de la Régence (km 2) amenant jusqu’au Palais de Justice, les up and down de l’avenue Louise (km 4 à 6), la montée de l’avenue Franklin Roosevelt (km 12 à 13) pour aller jusqu’à l’hippodrome d’Uccle-Boisfort et celles de l’avenue de Tervuren: la première emmenant sur la boucle de Tervuren (km 20) et la seconde en direction du rond point Montgomery (km 40).
  • Les bonus de 2018: puisque le tracé fait désormais tout le tour des étangs du bois de la Cambre, vous commencez par ajouter deux bosses successives un peu avant les km 8 et 10. Pour être certain de prendre le mûr, quoi de mieux qu’une petite côte bien sentie au  km 30 et si jamais ce n’était pas suffisant, on n’est pas en reste avec celle au km 34.

Ainsi le tout mélangé donne le profil ci-dessous, un régal pour les jambes messieurs, dames!

Côté course

Le départ est donné à 9h dans un froid caillant de chez caillant. L’ami Gillou part avec le sas des 3h45, Krakott lui vise une nouvelle fois les alentours des 4 heures, l’objectif étant uniquement de finir la course dans de bonnes conditions, sans se blesser sachant que c’est le troisième marathon qu’il court sur le mois d’octobre après Lyon et Bruges. Du point de vue touristique: le départ du Parc du Cinquantenaire, les passages dans le bois de la Cambre, la vue sur le bâtiment de la présidence de l’Université de Bruxelles, le quartier du sablon et la vue sur le Palais de Justice lors de la montée de l’avenue de la Régence sont toujours la bienvenue.

Au delà des choses à observer, que dire de cette course, qu’elle est difficile? Oui! Le parcours est définitivement compliqué, il est difficile d’imprimer une cadence et les organismes prennent chers. Pour Gillou le verdict sera en 3h47 et pour Krakott l’histoire se terminera en 4h09. Le premier semi se fera sans grand plaisir, le tracé rappelant vraiment trop celui des 20 km de Bruxelles qu’il court depuis quelques années maintenant #déjàvu. La seconde moitié du marathon dans Tervuren étant inconnue, cette partie a été beaucoup plus plaisante, le passage dans le bois donnant un petit côté trail bien sympathique.

Au niveau des sensations tout allait nickel jusqu’au km 36 de la course, Krakott a même tapé une accélération au km 30… pour aller à la toilette #houstononaunproblème. Effectivement, ça motive pour taper un petit sprint…  Les 6 derniers km se feront avec des cuisses bien dures et des mollets raides de poulet bicyclette et le franchissement de la ligne d’arrivée se fera avec soulagement. La médaille de la taille d’un pancake récupérée et c’est retour au vestiaire, ça discute avec les finishers du jour, les traits des visages sont tirés et tout le monde semble d’accord: ce marathon est vraiment casse-pattes avec son D+ cumulé de 400m (donnée prise à la montre de Krakott). Pour dire, le meilleur chrono de la journée sera réalisé en 2h 24min 20sec par le Kenyan Laban Cheruiyot soit en gros 15 minutes « plus lent » que ce que l’on peut observer sur marathon habituellement chez les élites. Chez les femmes la course sera remportée par la Béninoise Kabiratou Nassam en 2h 57 min 56 sec. Côté Belges, Pieter Gijsels se placera 3ème du marathon et sur le semi, Maxime Delvoie finira en haut du podium et Charlotte Monfils et Julie Van Herck prendront les deux premières places respectivement :-).img_0951

Ce que l’on retiendra de cette nouvelle version du marathon de Bruxelles!

  • L’accueil dans le musée Autoworld, à vrai dire on a été impressionné, c’est un gros plus pour l’évènement. On peut même en profiter pour visiter ce musée de l’automobile au moment du retrait des dossards.
  • L’organisation était bien meilleure que celle des éditions précédentes auxquelles on a pu participer en 2014 et 2016: pas de soucis aux consignes, des vestiaires spacieux au chaud, un village marathon avec ce qu’il fallait pour se restaurer après la course (frites et gaufres), des ravitaillements tous les 2.5 km avec la bonne humeur des bénévoles et des scouts qui ont fait le job (merci à eux).
  • La possibilité de voir des vidéos de ses proches vous encourager au km 40 et qui pouvaient être enregistrées quelques jours avant l’évènement sur internet, bien vu ça!
  • Il est dommage de ne plus passer dans le centre de Bruxelles pour faire un coucou à la Grand-Place, toutefois ceci a permis de grandement améliorer l’organisation de l’évènement. Le parcours sera aussi peut-être modifié à nouveau dans les prochaines années, une fois le piétonnier finalisé… en tout cas ce serait chouette!
  • Le changement du tracé du côté de Tervuren est plutôt positif et gagne en intérêt de notre point de vue, même si cela rend le parcours encore plus exigeant.
  • Le tracé du semi-marathon mériterait d’être revu car il ressemble trop au parcours des 20 km de Bruxelles #copypaste. C’est frustrant à quelques mois d’intervalle on a l’impression de faire deux fois la même course avec une ambiance moins festive.
  • Chose plutôt surprenante (et légèrement frustrante) également, à l’heure où ces quelques lignes sont ajoutées (mise à jour faite le 4/11/2018), il n’est toujours pas possible d’obtenir de l’organisation un classement général sur le marathon et le semi. Il a été avancé un problème de confidentialité de données personnelles, ou ne serait-ce plutôt un soucis d’annonce: on s’explique, à la suite de l’évènement, il a été publié que la course a été un succès de foule avec un certain nombre de participants, information qui n’est pas possible de confirmer à ce jour. De fait, une polémique s’est installée sur les réseaux sociaux, estimant que cette non-communication serait plus due à des chiffres de participation bien moins flatteurs que ceux partagés. De notre côté, on trouve ce manque d’information un peu dommage car cela vient gâcher un évènement qui a été bien organisé et dont le succès devrait grandir lors des prochaines éditions.

En résumé, le marathon de Bruxelles est une course compliquée voire même difficile de part son profil à bosses. Néanmoins, si vous êtes à la recherche d’un marathon atypique, d’une sorte de mélange entre une course sur route et un trail urbain, le marathon de Bruxelles est fait pour vous. À l’opposée, si votre objectif est de faire un chrono, oubliez le, le profil ne s’y prête pas mais alors pas du tout. Dernière petite chose, si vous pensez le faire en 2019, faites quelques entrainements en côte au préalable ça pourrait vous aider tout au long du parcours…

Prochain marathon pour la team BE RUN, ce sera à Valence pour Sarah, Gaëlle et Jano. On vous donne aussi rendez-vous prochainement lors de trois breakfast runs que l’on organise sur Bruxelles avec Trakks les 10/11, 24/11 et 8/12 au profit de Viva For Life (Toutes les infos en cliquant sur les dates). L’idée est la suivante: On court ensemble, on vous offre ensuite le petit déjeuner et en échange vous faites un don à Viva For Life, en soutenant notre défi 2000 km pour Viva for Life. Lors de votre inscription vous recevrez également un T-shirt de la part de Trakks. Pour une question d’organisation, on vous demande simplement de confirmer votre participation ainsi que votre taille de T-shirt par email à berunnonpeutetre@gmail.com. Pour faire un don à Viva For Life, c’est par ici: https://agir.vivaforlife.be/projects/2000-km-pour-viva-for-life – (une cagnotte sera aussi disponible sur place)

Allez à bientôt!

Publié par

Super Krakott

J'aime découvrir des villes en courant des marathons. Bières et burgers, il n'y a pas mieux pour récupérer!

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